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N° 58 Avril 2015

Publié dans le N° 59

mardi 24 mars 2015, par Webmestre

Le mois de mars est sur son déclin naturel, les camping-caristes sont allés voir la grande marée qui n’a pas été si impressionnante : le vent n’a pas soufflé dans le bon sens, tant mieux car il n’y a pas eu d’inondations, sinon je ne veux pas penser aux dégâts que cette conjonction aurait pu causer !

Votre éditorial me donne envie de tout plaquer et de partir : cela serait possible pour moi en partie dès le milieu du mois de juin, et complètement dès juillet 2016, pour, je l’espère, d’agréables "grandes vacances" bien méritées après une bonne quarantaine d’années de travail. Juste un détail : au moins une Fédération de camping-caristes n’oeuvre pas dans le bon sens, et c’est pour cette raison que j’ai quitté, et au bout de quelques mois, le Club auquel j’avais adhéré en toute confiance en 2012, et qui y est affilié. Je profiterai aussi de votre souci du respect de l’environnement pour vous faire part d’une simple constatation. Etant stationné en un lieu interdit (illégalement) aux camping-cars (oh le vilain !), devant nous s’offraient deux parkings affublés des fameux portiques, dont l’un avait été dédié en partie aux camping-cars moyennant finances mais sans aucun aménagement à part les blocs de pierre délimitant la zone qui nous était réservée, et le panneau indiquant le tarif... Attablés pour prendre un café dans notre véhicule, nous avons comptabilisé jusqu’à une dizaine de voitures par minute allant et revenant de ces parkings, pouvant accueillir au total une centaine de véhicules. Nous sommes restés 4 heures : étant donnée l’irrégularité des flux, plusieurs centaines de véhicules sont venus, puis repartis !!! Un fourgon aménagé pour une personne handicapée n’a pu non plus accéder à ces parkings : ces personnes subiraient-elles aussi ces discriminations au stationnement en plus de celles dont elles sont déjà victimes ? Mais revenons à l’écologie. Imaginez donc l’impact écologique de ces allées et venues tout au long de l’année sur ces deux parkings, sachant que nous sommes hors période touristique. Imaginez que l’un de ces parkings ait été destiné à une vingtaine de camping-cars : ceux-ci restent sur place une journée ou deux, sans bouger, sans polluer, les occupants allant faire des courses dans les commerces locaux : dommage, il n’y en a pas à proximité... De plus, les occupants étant en « balade », ils ne sont pas chez eux, ils n’y consomment donc pas d’énergie, ne rejettent aucun effluent puisqu’ils utilisent à peu près tous les trois jours les aires de services mises à leur disposition. N’importe qui approuvera le fait que le bilan écologique est nettement favorable à l’accueil des camping-cars : un rapport de 1 à plus de 400 sur 2 jours en faveur des camping-cars si seulement 30 voitures utilisent le parking chaque heure, et pendant 4 heures, à la place des camping-cars. Si une certaine raison écologique a fait que les camping-caristes aient été décrétés arbitrairement et sans fondement « pollueurs », les automobilistes ne sont donc pas en reste. Il est donc stupide d’invoquer des problèmes de pollution pour interdire le stationnement des camping-cars, et ceux qui se prétendent écologistes devraient observer un peu mieux la nature puisque telle est aussi leur mission.

News
L’analyse : Selon Monsieur FEUILLET, la rentabilité des constructeurs est donc importante, et on peut vraiment lui faire confiance à ce sujet !!! Ils pourraient donc soit diminuer de manière sensible les prix des camping-cars, soit augmenter les salaires les plus bas de leurs salariés, soit encore investir massivement dans la recherche et l’étude de nouvelles conceptions de cellules monobloc double coque plutôt que de rester dans l’immobilisme absolu des cellules assemblées bord à bord, conception issue des caravanes des années 60 ! Le problème est que le camping-car n’est pas une caravane : en effet, une caravane repose sur ses 2 (ou 4 ) roues et sur l’attelage du véhicule tracteur, elle ne subit que très peu de déformations en roulant puisqu’elle oscille autour de cet attelage. Le camping-car, quant à lui, repose sur 4 roues (ou 6) et se déforme au gré des imperfections des voies de circulation. Les constructeurs ont donc eu et ont toujours tout faux en utilisant une conception issue de la caravane.

Tourisme
Il est fort dommage que le caractère payant ou non des lieux de stationnement ne soit plus indiqué : si l’auteur de ces articles a effectué ces balades en camping-car, il a sans-doute fréquenté les aires citées, il serait donc très simple pour lui de partager cette information. Dans le Doubs, le terme "camping-car" n’existe pas dans le site de l’Office de Tourisme, seul le site de la localité de Mouthe donne des informations sur son aire pour camping-cars (près des pompiers, stationnement gratuit) : nous ne manquerons donc pas de fréquenter les commerces si nous y faisons étape. Quant aux étapes en Allemagne, aucune information n’est donnée sur la possibilité de stationnement en-dehors des aires et des campings, notamment sur les parkings publics. Je me permettrai une suggestion : ayant eu l’occasion de visiter la Belgique, nous avons été surpris par les magnifiques paysages des Hautes Fagnes, dans les Ardennes belges, qui culminent à 694 mètres au Signal de Botrange, avec une tour en pierre qui le fait culminer artificiellement à 718 mètres... Plat pays, qui a dit plat pays ? Une belle région à voir au départ de Liège par exemple.

Nous allons donc nous préparer pour quelques balades que nous espérons agréables dans des localités que nous choisirons accueillantes. Lors d’un récent week-end, nous avons été interpellés encore plusieurs fois pour notre véhicule inhabituel : il est évident, et je le répète depuis plusieurs années, que si Bolloré Motorhome renaissait de ses "cendres", ses véhicules rencontreraient un succès immédiat et incontournable, moyennant les adaptations aux dernières technologies. Avis aux investisseurs !