N° 100 - Novembre-Décembre 2020

C’est avec du retard et aussi une grosse flemme due à une "flemmingite aigüe" que je viens vous proposer ma prose. Notre activité camping-cariste a été en sommeil cette année passée pour des raisons diverses de confinement, de couvre-feu, et aussi d’une envie moindre de sortir en camping-car. En effet, quelle joie a-t’on de se retrouver, lors de nos balades, devant des interdictions de stationnement spécifiques à nos chers véhicules, lorsque nous arrivons, après avoir roulé toute une journée, dans une localité dite "accueillante" que nous aurions aimé visiter ou revisiter, où les seules solutions de stationnement sont payantes et organisées sur de simples terrains vagues, nous obligeant à faire encore des kilomètres pour trouver une localité où nous pourrions être les bienvenus ? De telles déceptions, parfois cruelles lorsque nous avons visité ces localités il y a quelques années dans des conditions d’accueil agréables, sont de plus en plus fréquentes : tiens, l’aire est fermée et remplacée par une aire payante ! Allons voir ailleurs : je tiens à remercier ici l’application bien connue de tous pour trouver des solutions de stationnement et à ses développeurs !

Mais nous reprendrons bien évidemment les routes de France et d’Europe dès que la situation sanitaire nous le permettra librement et sans nouvelle contrainte, peut-être avec un nouveau véhicule car notre "Mathilde " arbore encore fièrement ses 13 ans ! Nous opterons vraisemblablement pour un fourgon aménagé sur mesures permettant d’accueillir un couchage transversal en 190mm et une isolation des parois correcte, le choix sera très limité car certains aménageurs réussissent l’exploit de mettre en place un couchage transversal de cette dimension dans un espace plus étroit : l’isolation doit être bien fine... Cherchez l’erreur ! Pas question d’envisager de sortie hivernale, d’autant plus que la fraîcheur de la cabine n’améliore pas la situation "calorifique" et donc la consommation du chauffage !!! Notre aménagement comporterait donc une cloison isolée entre cabine et "cellule" avec une porte de communication. Tel est notre choix car le véhicule aménagé n’aurait pas d’autre utilisation que celle d’un camping-car "classique". Mais ce choix impose d’autres contraintes : le nombre de places "carte grise" serait limité à 2. En effet, un nombre supérieur de places obligerait à opter pour un fourgon plus long, en "double-cabine" qui n’existe pas chez les constructeurs qui ne proposent que des "cabines approfondies", ne correspondant pas à notre souhait de supprimer la porte latérale coulissante car elle limite grandement les possibilités d’aménagement telles que nous les concevons. Bien évidemment, même si ce n’est pas le cas pour la plupart des camping-caristes, ni surtout des constructeurs et aménageurs, nous opterons à nouveau pour une "technologie sans gaz", nos deux premiers camping-cars nous ayant donné des frayeurs à ce sujet et cette technologie employée dans notre "Mathilde" nous ayant donné toute satisfaction, aux limites de l’autonomie électrique près, une telle technologie nécessitant un total minimum de 400Ah de capacité des batteries. Je me demande comment font les propriétaires de véhicules équipés d’une chauffage au carburant ne disposant que d’une seule batterie de 95Ah : les constructeurs et / ou concessionnaires ne proposant pas de capacité supérieure sont de sombres idiots !!! Je suis désolé d’être aussi direct, mais c’est la triste réalité !

Mais nous allons prendre le temps d’une longue réflexion...

Bonne reprise de vos balades !