N° 70 Octobre 2016

Le numéro Spécial Salon est devant moi, merci, Grégory Gabillet pour cet éditorial tellement juste !

J’ai parcouru rapidement ce nouveau numéro, repérant quelques informations intéressantes, n’ayant pas l’intention de remplacer mon camping-car : ceci explique cela...

Dans les News, j’ai noté les 40 ans de Wingamm, constructeur génial pas assez connu en France. Ce n’est pourtant pas une question de prix puisque certains acheteurs dépensent des sommes équivalentes dans des véhicules dont la conception et la qualité n’ont rien à voir avec ceux du constructeur Italien : allez comprendre !

J’ai également noté la phrase du Directeur Général d’EFOY : je me pose cependant la question de la fiabilité et de la longévité de ces systèmes. A-t’on suffisamment de recul pour affirmer que ces "piles" ont une longévité et une fiabilité en rapport avec le prix auquel elles sont proposées au client ? Si on les compare aux nouvelles "piles" au Lithium-Fer-Phosphate, il n’y a pas "photo" au niveau du coût de l’investissement ni au niveau du coût de l’utilisation : les premières nécessitent l’achat régulier de Méthanol au prix exorbitant de 7,5 euros le litre, tandis que les secondes se contentent de l’électricité produite gratuitement par les panneaux solaires ou par l’alternateur lorsque le véhicule roule, sachant toutefois que les premières peuvent aussi servir à recharger les secondes, l’investissement représentant alors une somme conséquente ! Certains camping-caristes n’hésitent d’ailleurs pas à équiper leur véhicule d’un parc de batteries développant une forte capacité, dont le coût est bien moindre pour une longévité équivalente. Autonomie, quand tu nous tiens, et je sais de quoi je parle avec mon camping-car sans gaz !

Quant à Monsieur François Feuillet qui affiche sa 121ème place au classement des fortunes de France, il pourrait chercher à inciter les constructeurs de son Groupe Trigano à innover vraiment dans la conception de cellules monobloc, plus fiables et plus sûres pour ses très nombreux clients européens. Il en a les moyens financiers, pourquoi ne pas oser innover ?

Je fréquente régulièrement l’une ou l’autre aire de stationnement de Malestroit, et la phrase de Monsieur Le Maire est très juste, traduisant sa volonté de bien nous accueillir, mais également son excellente gestion des finances communales. Pourquoi n’en serait-il pas de même dans toutes les autres communes ? Si c’est possible à Malestroit, mais aussi dans beaucoup d’autres Communes ou Communautés de Communes, pourquoi n’est-ce pas possible partout ?

C’est l’automne, nous envisageons quelques balades à la découverte de nouveaux paysages de notre (beau) pays que certains ne se privent pas de démolir par petits morceaux pour de l’argent. Osons espérer que chaque camping-cariste fasse preuve de discrétion à l’étape, et de respect des lieux qu’il fréquente, tout en évitant ces espaces payants destinés à l’accueillir, pourtant sur le domaine public, sans aucun respect de règles élémentaires de sécurité : plus il y a de véhicules, plus l’argent rentre ! Honte à ces élus ! Il y a tant de petites localités prêtes à nous accueillir avec leurs petits commerçants et artisans !